Révision des indicateurs du système d’alerte précoce en vue des élections législatives

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la Commission électorale Indépendante (CEI) ont organisé au centre des médias et de l’information électorale, le mercredi 10 février dernier, un atelier de révision des indicateurs d’alerte précoce. Cet atelier visait à actualiser les données de la plateforme d’alerte précoce et de coordination des réponses autour des risques de violence liés aux opérations électorales. Y ont pris part une dizaine de participants/ experts.

Y ont pris part des structures internationales et nationales partenaires : CEDEAO, CNDH, CNCMR, INDIGO-Côte d’Ivoire, Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, NDI, ONU Femmes, OSCS, UNESCO et WANEP.

À l’ouverture des travaux, le représentant de la CEI, M. Brahim Ouattara, a rappelé que l’opérationnalisation de cette plateforme consistera à la collecte et au traitement de données sur les risques de conflits et de violences électoraux potentiels, afin de mieux préparer les options de réponse à mettre à la disposition des acteurs. « Dans cette perspective, et pour garantir un suivi-évaluation efficace de la plateforme, il est nécessaire de développer un cadre de suivi et d’analyse adapté pour les élections législatives, d’où la rencontre de ce jour » a-t-il déclaré, avant de souhaiter une belle journée de travail à tous les participants.

Après le rappel du contexte et des enjeux de cet atelier par le consultant du PNUD, M. Didier Semien, ce fut le tour de M. Fofana Siaka, expert Gouvernance et Droits de l`Homme du CNCMR de rappelerla méthodologie des travaux. Ainsi, on note que les travaux portent sur quatre catégories d’indicateurs. Il s’agit des indicateurs des violences physiques et les destructions de biens, des violences verbales ou morales, des Comportements non conformes aux règles et principes de bonne gouvernance, et autres irrégularités.

Il a rappelé que ces indicateurs seront discutés et améliorés par les contributions de toutes les parties prenantes à l’atelier. « Les différentes catégories d’indicateurs retenues seront validées et constitueront les indicateurs de base du dispositif d’alerte précoce » a-t-il précisé.

Le conseiller du ministre de l’intérieur et de la sécurité, M. Traoré Wodjo Fini, a pour sa part remercié les partenaires qui accompagnent le processus électoral en Côte d’Ivoire. Il a réitéré la disponibilité de son institution à accompagner le processus du système d’alerte précoce, qui est un outil qui permet de limiter les risques de conflits et de violences électoraux potentiels.  

Au terme de la journée, les participants ont actualisé les indicateurs d’alerte précoce définis et catégorisés ; uniformisé les grilles d’analyse des risques et des violences électorales sur la base des indicateurs définies en vue de faciliter les passerelles permettant le partage des informations entre les différentes plateformes et de créer les conditions d’une meilleure fonctionnalité de la plateforme en termes de transfert des données.

Il faut noter que cette activité s’inscrit dans le cadre des activités du Projet d’Appui aux Elections en Côte d’Ivoire (PACE) à travers sa composante relative à l’Appui au dialogue, à la prévention et à la gestion des violences électorales.

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